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La mécanique du crime : la tuerie de la place Saint-Lambert

de et en présence de Sylvie Chevalier et Arnaud Dufeys - Documentaire - 2023 - Belgique

Langue : Français

 

La projection sera suivie d’une rencontre avec Sylvie Chevalier et Arnaud Dufeys, réalisateurs, Philippe Sellier, Triangle 7 et Philippe Reynaert, directeur artistique de PolitiK.

 

« La mécanique du crime » revisite trois faits divers ayant marqué l’actualité belge : l’affaire Geneviève Lhermitte (2007), la fusillade de la Place St Lambert à Liège (2011) et l’enquête encore irrésolue du dépeceur de Mons (1997).

 

Retrouver l’archive, l’analyser, la faire parler autrement, la mettre en perspective grâce à une narration captivante, sans voix off, ces trois documentaires reviennent sur l’histoire de ces drames et révèlent de nouveaux questionnements : Qu’est-ce qui nous a échappé́ à l’époque ? Quels sont les éléments déclencheurs ? Comment l’enclenchement de facteurs familiaux, psychologiques ou institutionnels ont constitué autant de points de non-retour ? Et finalement l’essentiel : Ces drames pourrions-nous les éviter aujourd’hui ?

 

« La mécanique du crime : Pour que cela n’arrive plus », retrace le combat des proches des victimes de la Place Saint-Lambert. Des victimes confrontées à ce qui ressemble bien à des dysfonctionnements de l’État belge.

 

Il apparait en effet ici que le tueur, Nordine Amrani, un ancien criminel récemment libéré, a réitéré ses délits et n’a respecté aucune de ses obligations dans le cadre de sa liberté conditionnelle avant de commettre l’irréparable. Conditionnelle, qui avait du reste reçu des avis défavorables du Ministère public et de l’Administration pénitentiaire, lesquels soulignaient le « risque de perpétration d’un acte grave et évoquaient aussi que la déception et la désillusion génèrent dans le chef du prévenu angoisse et risque d’autodestruction ».

 

Pire : le 2 décembre 2011, soit quelques jours avant le tragique évènement, le parquet n’a pas désigné de juge d’instruction pour pouvoir ordonner que l’on interpelle le suspect. Du coup, c’est une simple convocation qui a été déposée dans sa boîte aux lettres. Laissant planer la possibilité d’un placement en prison, cette convocation a-t-elle été le déclencheur de son geste assassin ?

 

Qu’est-ce qui, dans le suivi de la libération conditionnelle du tueur Nordine Amrani, a dysfonctionné ? Comment remettre en question les protocoles sans remettre en question le principe de la conditionnelle lui-même ? L’État a-t-il une part de responsabilité, a-t-il opéré des changements notables depuis lors ?

 

L’affaire est toujours en cours devant une Cour d’appel…

 

Tarifs : 5€ – Tarif Art. 27 

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